Jedui 6 octobre dès 16h
Le globe, 2022
Née en 1991 à Ancenis (FR), Coline Mir étudie à l’École Supérieure des Beaux-Arts d’Angers (2014) où elle développe Parure Torbesh, une réflexion sur l’expérience individuelle de l’artiste d’une parure de mariée, tentant de recontextualiser le geste documentaire, le folklore et la performance. Cette recherche trouvera son aboutissement 8 ans plus tard (2022) reprenant au chapitre de la transmission.
La Parure occupe une place centrale dans le travail de Coline Mir. L’objet anthropologique complexe opère de nombreuses liaisons entre le vêtement, la sculpture et le design.
Les parures sont construites avec de la céramique.
Du vêtement au revêtement, la mosaïque devient une maille organique, une surface souple composée de tesselles dures, une précieuse esthétique de casse.
L’ornementation murale se décolle et se fractionne, s’assouplissant en une empreinte sur-mesure.
Intimement adressées à des corps, elles sont confectionnées pour être portées et activées dans des performances, FFFPerformance (2014), Italo improvisation (2015), A Tribute to Her I et II (2016), ou encore Jeudi (2017).
Se basant sur ses documents photographiques, elle décortique ces vêtements et ces objets affectionnés et se lance dans de vastes et minutieux projets de reproductions qui deviennent des espaces de réappropriation et d’hybridation.
Une réflexion sur le corps et ses interactions, sur l’affordance et l’ergonomie se poursuit notamment en expérimentant avec le flocage où en 2017, elle façonne à échelle 1 un paio di scale, une chaise de baignoire, bain de soleil, puis le corpus automotiv (2019). À travers différentes techniques et matérialités, Coline Mir cherche et questionne l’idée intrinsèque du revêtement et sa possible autonomie.
photo: Raphaelle Mueller
24/7 depuis le passage des halles de l'île